Court-métrage « Les fleurs artificielles » (IAD)

Exercice IAD 2005-06. 16mm, format carré. Durée: 11min

Fable tragi-comique, avec Patrick Brüll, Séverine Cayron, Emmanuel Dell’Erba, Laurent Denayer, Patrick Descamps, Quentin Marteau, Caroline Prévinaire, Manuela Servais et Alexandre Von Sivers. Avec la participation de Marc Zinga.

Synopsis

A l’Institut Cupidon, les jeunes couples subissent un traitement pour tomber réellement amoureux, comme jadis Philippe & Mathilde, le prince et la princesse de Belgique. La méthode de l’éminent Stanislas Martini veut que les stagiaires entrent chacun à leur tour dans «la salle des souvenirs» : un cinéma où l’on rencontre le fantôme de son premier amour (Caroline Prévinaire). Jonathan (Emmanuel Dell’Erba) y retombe amoureux, et se faufile toutes les nuits dans la salle des souvenirs…

Je garde une forte affection pour ce film, qui n’était qu’un exercice d’étudiant. Malgré mes maladresses de débutant, je me suis exprimé librement et sincèrement. L’exercice était encadré par Frédéric Fonteyne, qui fut un bon pédagogue.

La photo de Christophe Rolin et le cadre carré de Florent Bagard, le lieu que nous avons trouvé (L’Internat Folon, à Basse-Wavre), les décors de Jérôme Hoppe et Myriam Ortiz-Medina et la musique originale de Piotr Paluch (pour piano préparé) ont créé l’ambiance que je recherchais.

Merci aux étudiants de la section théâtre, qui sont entrés sincèrement dans mon univers, sans se poser de questions.

Merci aux pros : Patrick Brüll, Patrick Descamps, Manuela Servais et Alexandre Von Sivers, qui ont accepté de participer au film de façon tout à fait désintéressée et pour endosser des seconds rôles parfois sans dialogues. J’ai beaucoup appris au contact de leur expérience et de leur gentillesse.

Et pour conclure, un hommage tout particulier à mes amis fidèles Patrice Toton et Gilles Laurent. Patrice Toton est un conteur traditionnel africain que j’ai rencontré durant mon séjour au Bénin. Nous étions inséparables pendant trois semaines, toujours occupés à nous raconter des histoires. C’est lui qui m’a aidé à sortir celle-ci de mon cœur de grand adolescent et à lui donner sa forme de fable. Gilles Laurent est un auteur et scénariste français, qui m’encourage infatigablement depuis 2002. Ses conseils m’aident, de film en film, à parler – sans complexe ni compromis – le langage du grand public.